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Top 5 des dangers qui guettent votre animal au printemps

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Chien qui se roule dans l'herbe

Qui dit printemps, dit retour du beau temps. Comme ça fait du bien au moral ! Et pas seulement au nôtre, à celui de nos compagnons poilus aussi. Même si ces jours-ci, toute la famille est heureuse de mettre le nez dehors plus souvent, voici quelques dangers qui guettent Fido et Minette au retour du beau temps, et pour lesquels il vaut mieux prévenir que guérir !

1. Les tiques

  • Au Québec, la période où les tiques sont actives est en moyenne de fin avril à début décembre, et ce, dès que la température extérieure atteint 4°C et plus.
  • Nous retrouvons plusieurs centaines d’espèces de tiques dans le monde, mais quatre à cinq espèces principales retiennent notre attention au Québec due à la possibilité de transmission de maladie à nos animaux et à l’humain (Maladie de Lyme, Ehrlichiose, Anaplasmose, Babésiose…).
  • Il devient ainsi important de débuter une prévention parasitaire rapidement afin d’éviter ces parasites indésirables

2. La leptospirose

  • Cette bactérie est transmise par des animaux sauvages (écureuil, rat, raton laveur, moufette, canidés sauvages…) et survie très bien dans les milieux humides. Le printemps est donc une saison propice pour la présence de cette maladie.
  • Votre chien pourra se contaminer par l’ingestion ou le contact avec des points d’eau contaminés par l’urine des animaux porteurs.
  • Cette maladie peut être mortelle si non traitée rapidement et/ou causer plusieurs complications (maladie rénale et/ou du foie, anémie).
  • C’est également une zoonose, ce qui veut implique qu’elle peut se transmettre à l’humain.
  • La vaccination de votre chien est le meilleur moyen de prévenir la maladie et est aussi une protection pour la santé publique.

3. La gastro-entérite

  • La fonte de la neige amène également la présence de bactéries, de parasites intestinaux et de virus indésirables.
  • Plusieurs cas de gastro-entérite se traduisant par des diarrhées et/ou des vomissements de sévérité variable sont répertoriés chaque année dans les cliniques vétérinaires
  • Un bon moyen de prévenir cela est de se promener avec notre compagnon en laisse pour éviter qu’il ne mette son nez dans des cours d’eau, des flaques d’eau stagnantes ou dans des endroits contaminés. Éviter aussi les parcs à chiens où la transmission de maladie est également plus grande.
  • Si votre animal présente des signes, consulter rapidement votre vétérinaire afin d’éviter les complications et une déshydratation. Des tests sanguins et une analyse de matière fécale seront souvent recommandés dans ces cas-ci.
  • L’utilisation de nourriture digestible spécialisée et de pré et probiotique sont également une bonne aide au traitement.

4. Les corps étrangers

  • Dans le même registre que les « gastro de printemps », la fonte de la neige révèle souvent des jouets oubliés sous ce manteau blanc en début d’hiver et des objets non comestibles pouvant faire office de corps étrangers.
  • La nature curieuse de certains chiens peut les pousser à ingérer volontairement ou accidentellement ces objets.
  • Si vous en avez conscience ou si votre chien présente des vomissements aigus, il est recommandé de consulter rapidement votre équipe vétérinaire afin que cette dernière puisse offrir les soins nécessaires à votre compagnon et éviter les complications (obstruction, perforation, infection…).

5. Les morsures

  • Le retour du beau temps peut inciter plusieurs chats à recommencer à mettre le bout du nez dehors. Plusieurs chattes non stérilisées retournent dans leur saison de chaleur et la cohabitation sur les divers territoires peut également provoquer des conflits entre nos félins, il n’est pas rare de voir ces derniers revenir avec des plaies de morsures.
  • Chez les chiens, le retour dans les parcs et airs de jeux libres peut aussi créer des altercations et un risque de morsure plus grand. Il est donc fortement recommandé de vacciner ces deux espèces contre la rage, mais aussi contre la leucémie féline chez les chats d’extérieurs.
  • Naturellement, si votre chat est porteur de la leucémie, du sida félin ou non stérilisé, il n’est pas recommandé de le laisser profiter du beau temps afin d’éviter de contaminer ses congénères, mais aussi la surpopulation animale.
  • Garder son chat sous surveillance avec un harnais sur son terrain est également un bon compromis.
  • Tenir son chien en laisse ou fréquenter les parcs dans des moments moins achalandés sont également des bonnes façons de prévenir ce type de blessure.

Bien entendu, d’autres dangers peuvent être présents pour votre compagnon. N’hésitez surtout pas à communiquer avec votre clinique vétérinaire et son personnel pour de discuter ou débuter la prévention recommandée afin de prendre des bains de soleil bien mérités après 1 an de confinement !

Elle signe ce texte

Dre Véronique Miller est vétérinaire à Lévis.